Unie par la musique et l’amour, l’Italie défie les mesures d’isolement imposées par la pandémie du coronavirus, pour se montrer solidaire et engagée contre cette tragédie humaine.
Dans ce contexte, l’étudiant Ali Abou Khalil a soutenu sa thèse doctorale en cotutelle entre l’École Doctorale des Sciences et Technologies (EDST) à l’Université Libanaise (UL) et l’Université de Gênes, en Italie, par le biais d’une plateforme électronique qui a réuni les professeur(e)s :
Hussein Chible de l’UL ;
Maurizio Valle de l’Université de Gênes ;
Ali Hamieh de l’UL ;
Chiara Bartolozzi de l’Université de Gênes ;
Elias Rachid de l’Université Saint-Joseph de Beyrouth ;
Massimo Barbaro de l’Université de Cagliari ;
Kifah Tout de l’UL.
Le 27 mars 2020, Ali Abou Khalil, a soutenu sa thèse, intitulée « Event Driven Tactile Sensors for Artificial Devices », portant sur l’étude des fonctions des circuits électriques qui simulent le sens du toucher chez l’homme pour une utilisation dans des robots ou des prothèses.
Ali Abou Khalil a indiqué qu’il s’agit d’une nouvelle expérience remplissant le but qui lui a été assigné et à laquelle il est simple de s’adapter à condition de collecter les informations nécessaires.
Pour sa part, le professeur Chible a souligné que la décision de soutenir la thèse en ligne a été prise simultanément par l’UL et l’Université de Gênes, une mesure pour laquelle les deux parties se sont engagées, conformément aux circulaires publiées dans les deux universités suite à la propagation de l’épidémie.
Enfin, le professeur a ajouté que cette soutenance a été l’occasion, pour les Libanais et les Italiens, de résister à cette tragédie et de faire face à certains défis telle que la signature du procès-verbal de la soutenance, qui a été résolue électroniquement.