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Interview

Dr Elie Hadchiti, doyen de la FSP et Dr Maha Hoteit invités de l'émission « Interview »

Le doyen de la Faculté de Santé Publique, Dr Elie Hadchiti, titulaire d'un doctorat en biochimie physique avec une spécialisation en radiobiologie et sciences du cancer de l'Université Claude Bernard Lyon 1 en France en 2009, et détenteur d'un brevet international lié au développement d'une nouvelle stratégie pour le traitement des patients atteints de cancer, a indiqué dans l'émission « Interview » sur Voix du Liban et vdl24, que l'Université Libanaise a récemment traversé une période difficile, mais qu'elle est capable de relever les défis et qu'elle jouit d'une présence académique et d'un classement respectable au Liban, dans le monde arabe et à l'échelle mondiale.

Il a expliqué que selon le dernier classement QS, l'Université Libanaise a gagné plusieurs places au niveau mondial et se classe désormais 515e. Au Liban, elle a maintenu sa position et excellé dans certaines spécialisations dont elle est fière, tout en conservant la deuxième place en termes de réputation professionnelle et académique de ses diplômés.

Il a souligné que malgré toutes les crises que le Liban a traversées ces dernières années, qui ont affecté son budget, l'Université Libanaise n'a pas perdu son enthousiasme dans la poursuite de sa mission.

Il a ajouté que le personnel académique travaille dur et avec persévérance pour mener à bien et développer ses recherches, et que l'université soutient la recherche scientifique afin d'obtenir des résultats précieux, car la recherche confère à l'université une position mondiale grâce à son importance et à son impact sur la société libanaise. Même s'il existe un partenariat avec d'autres pays, l'impact scientifique et pratique est le plus important.

Il a souligné l'importance de la coopération entre l'Université Libanaise et les ministères de la Santé publique et de l'Économie, affirmant que cette coopération a conduit à la modification des normes utilisées dans de nombreuses références et ministères et a contribué à l'amélioration des politiques liées aux tests alimentaires.

Il a expliqué que l'obtention de la deuxième place est liée à la quantité de recherches menées à bien, à leur importance et à leur impact sociétal, en plus du fait que certaines recherches prennent du temps en fonction du domaine d'étude, du nombre de chercheurs et de la coopération entre les membres de l'équipe, qui a joué un rôle majeur.

Il a expliqué que l'université contribue à son propre développement, maintient ses normes académiques et intègre la recherche dans le parcours académique, ce qui signifie que les étudiants y jouent un rôle social.

Il a souligné que les résultats de la recherche ont un impact au niveau national grâce à diverses mesures et politiques de sensibilisation. L'université implique également plusieurs groupes d'âge dans la recherche et la complète au niveau arabe grâce à la coopération avec les universités arabes.

Il a déclaré que le classement de l'université renforce sa confiance en elle et consolide sa position et sa présence. Elle a conclu des accords de coopération avec plusieurs universités. En ce qui concerne les programmes de master de la Faculté de Santé Publique, les étudiants participent à la recherche et, lorsque celle-ci est publiée, ils ont un impact évident au Liban et à l'étranger.

Il a souligné que le non-respect des normes de sécurité alimentaire affecte la santé des citoyens, qui est sacrée, et que de nombreuses mesures ont été prises à cet égard.

Il a ajouté que l'université dispose de laboratoires de recherche dans plusieurs facultés, sur les campus de Hadath, Fanar et Nord, qui sont en cours de développement. Un accord a été conclu pour créer un laboratoire affilié au ministère de la Santé publique afin de tester des médicaments, ce qui est très important, car le développement des laboratoires contribue à l'avancement de la recherche.

 

Dr Maha Hoteit, professeure et chercheuse à la Faculté de Santé Publique – Section 1, a déclaré que le classement Scimago est un classement mondial qui confère une crédibilité à nos recherches et renforce notre présence au sein de la famille de l'Université Libanaise, qui cherche à développer des politiques publiques.

Elle a ajouté que les publications scientifiques sont importantes, mais que ce qui importe davantage, c'est que ces recherches soient traduites en politiques et en lois.

Elle a expliqué qu'il y a deux mois, nous avons mené une interview sur un projet de loi sur les acides gras trans, un sujet qui est en cours d'élaboration depuis 2020, lorsque le ministre de l'Économie a pris une décision exigeant des usines locales qu'elles surveillent la quantité d'acides gras trans dans les aliments, compte tenu de leur lien avec les maladies cardiaques.

Elle a souligné que la consommation de ces graisses a considérablement augmenté chez les jeunes et que, bien que des recherches soient constamment publiées, des efforts sont intégrés entre les institutions universitaires et les ministères concernés afin de communiquer ces résultats aux autorités compétentes et de les traduire en politiques et normes pratiques.

Elle a expliqué que, dans le cadre des études sur les mycotoxines, l'Autorité libanaise de normalisation a commencé à prendre en compte ces recherches et cherche à déterminer la valeur seuil à ne pas dépasser pour garantir la sécurité des produits alimentaires. Cette coopération entre la recherche scientifique et les institutions officielles constitue une étape importante vers le renforcement de la sécurité alimentaire et la protection de la santé des consommateurs.

Elle a souligné que les ressources limitées disponibles pour financer la recherche à l'Université Libanaise nous ont incités à rechercher un soutien financier auprès d'autres sources.

Elle a félicité le ministre des Sports, qui a lancé la stratégie du ministère, soulignant que l'Université Libanaise est la seule à travailler sur la santé des athlètes de manière scientifique et systématique.

Elle a noté que l'université avait travaillé sur un projet de sensibilisation à l'alimentation qui a été publié dans les pays arabes, auquel environ 18 000 personnes ont participé et dont ont bénéficié les pays participants tels que le Qatar, l'Arabie saoudite et le Liban.

Elle a expliqué que le Qatar s'efforce actuellement d'introduire la sensibilisation à la nutrition dans les programmes éducatifs et qu'il y aura une coopération en Arabie saoudite avec une entité qui soutient également l'introduction de cette sensibilisation dans les programmes scolaires.

 

Date de I'entretien : 17 novembre 2025

Source : Voix du Liban

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