L’UNESCO a averti que 640 bâtiments patrimoniaux, plusieurs musées dont le Musée national, le Musée Sursock et le Musée archéologique de l’Université Américaine de Beyrouth (AUB), ainsi que des sites et galeries culturels et religieux ont été endommagés suite à l’explosion du port de Beyrouth.
De ce fait, l’UNESCO a annoncé qu’elle dirigerait une initiative internationale pour restaurer et reconstruire le patrimoine de Beyrouth, et qu’elle solliciterait l’aide d’organisations et d’experts culturels de qualité au Liban et à l’étranger.
En amont, la Direction générale des antiquités du ministère de la Culture a formé un comité en coopération avec l’Ordre des ingénieurs et des architectes et la municipalité de Beyrouth, et sous la supervision du gouverneur. Le comité sera chargé de restaurer les musées et les maisons culturelles, dont la plupart sont situés dans les quartiers historiques tels que Gemmayzeh, Achrafieh, Tabaris, Mar Mikhaël, Karantina, Zekak Al Blat, Medawar et Mina Al Hosn.
Le comité comprend un groupe de professeurs et de diplômés de la Faculté des Beaux-Arts et d’Architecture (FBAA) de l’Université Libanaise (UL), qui ont commencé à remettre aux entrepreneurs les premiers dossiers d’enquête en vue de préparer la pose des fondations des bâtiments endommagés et d’éliminer le danger qui menace leurs propriétaires, notamment à l’approche de l’hiver.
En outre, un groupe de professeurs et d’étudiants du département d’archéologie de la Faculté des Lettres et des Sciences Humaines (FLSH) à l’UL se sont portés volontaires avec plusieurs de leurs camarades de l’Université Saint-Joseph (USJ), de l’AUB et de l’Université Saint-Esprit de Kaslik (USEK) pour sauver le patrimoine de la capitale, avec le soutien du Conseil international des musées (ICOM) et de l’organisation « Blue Shield International ».